L’échauffement, allié de la longévité du cheval de sport

Le cheval de sport est un athlète. Comme tout athlète, il doit préparer son corps à l’effort. Les températures froides de l’hiver peuvent compliquer l’échauffement et réveiller des douleurs. Nous sommes allés à la rencontre de Thierry Pedrotti, fondateur de Top Essentiel, afin de connaître ses astuces pour passer cette période dans les meilleures conditions.Dans le limite des stocks disponibles du 1 au 8 Mars 2023 

Epaule en dedans, déplacements latéraux, sauts… Ce sont autant de mouvements qui nécessitent un effort sur le cheval et l’étirement de certains muscles plus ou moins utilisés au quotidien. L’hiver, le corps est plus froid, il bouge moins au cours de la journée et il est donc plus fastidieux de l’échauffer. C’est le rôle du cavalier, donc, de prendre en compte ces paramètres et de s’y adapter.

L’importance de l’échauffement

Le rêve de tout cavalier serait sans doute d’avoir un cheval disponible, souple et prêt au travail dès le début de la séance. Cependant, la réalité est bien différente. Thierry Pedrotti, fondateur de Top Essentiel, explique : « Le cheval de sport, que ce soit au haut niveau ou dans les compétitions amateur, est un athlète. Quand on compare la préparation d’un sportif avec celui du cheval, on se rend compte qu’on est très pauvre dans ce secteur. Il faut échauffer les muscles, mettre la machine en route et prendre son temps. Les athlètes de haut niveau, comme en gymnastique ou autre, se préparent et s’échauffent pendant une heure pour un quart d’heure d’effort intense. Dans le milieu équestre, on fait presque l’inverse. » Il est donc important de marcher entre un quart d’heure et 20 minutes environ avant de commencer le travail. Celui-ci doit ensuite augmenter progressivement en intensité. « Imaginons qu’on vous demande de faire le grand écart, et qu’arrivé à la moitié, on vous appuie sur la tête pour descendre. D’un point de vue musculaire et articulaire, vous allez sans doute mal le vivre et avoir des contractures et de grosses courbatures à la suite ! Les muscles de l’humain ou du cheval ont le même fonctionnement et les mêmes besoins, on ne peut pas leur demander des mouvements auxquels ils ne sont pas préparés. »

Aider le cheval avec le Traumalgyc

La marque Top Essentiel propose des produits naturels et bio, composés notamment d’huiles essentielles. Thierry Pedrotti a à cœur de travailler au maximum avec des matières premières provenants de petits producteurs locaux, comme par exemple la lavande de Provence. Le produit phare de la marque est le Traumalgyc, prix de l’innovation à Cheval Passion en 2019. Il soutient les muscles et articulations du cheval lors de la préparation mais aussi de la récupération, sur le dos, les membres et les différents oedèmes. Sous forme de gel, sa texture a été travaillée pour pénétrer rapidement et ne pas laisser de résidu sur la peau et les poils. Selon Thierry Pedrotti, « Certains produits vont laisser une couche grasse. Mais le Traumalgyc ne laisse aucun résidu, donc une fois le produit appliqué, on peut mettre le tapis et seller le cheval. » Sa formule ? Une base d’arnica, d’aloe vera, mais aussi notamment d’extrait de cassis. Son secret de fabrication ? La synergie des huiles essentielles ainsi qu’une formule complexe, dont certaines molécules ne doivent pas être mélangées, pour conserver leurs propriétés.

Quand et où l’utiliser ?

Le Traumalgyc s’applique environ une demie heure avant l’effort, sur le dos et/ou les membres du cheval. Il peut s’utiliser à la maison avant une séance pour préparer les muscles du cheval à l’effort, mais aussi après, car il active la circulation sanguine, favorise la récupération et évite les courbatures. Le gel peut être appliqué lors des compétitions car il est non dopant (testé par le laboratoire des courses hippiques) et à 97% d’origine naturelle. On peut par exemple s’en servir avant un épreuve lorsque le cheval est déjà sorti la veille, pour soulager les éventuelles courbatures.

Thierry Pedrotti précise précise cependant que le Traumalgyc est une aide à la mise en route du corps du cheval, mais ne doit en aucun cas remplacer l’échauffement de celui-ci comme expliqué dans le premier paragraphe.

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Mathilde Jager pour Rylife